1. |
ennui
03:30
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Je n’arrive plus à respirer
Toute ma vie me fait suffoquer
Enfermé, je suis prisonnier
Je ne vois pas comment m’échapper
Un peu trop lâche pour affronter
Les conflits et l’adversité
A force de me laisser porter
Je n’arrive plus à décider
Peut-être que demain ça ira mieux, si j’attends assez
Assis devant mon pc ou bien vautré sur le canapé
Incapable de faire face je continue à ne surtout pas ouvrir les yeux et à procrastiner
Alors qu’est ce qu’on fait ? A quoi tout ça, ça sert ?
Le prochain épisode m’apportera peut-être la réponse
Et puis si ça ne marche pas, au moins j’ai pas besoin de réfléchir et ça c’est toujours mieux que de penser
Mon travail me fait déprimer
les coups bas, la stupidité
Je devrais grandir, mais ça me fait chier
Me satisfaire, me contenter
Alors peu à peu, l’ennui creuse son chemin
Alors qu’est ce qu’on peut faire ? À part recommencer demain ?
Alors dis-moi ? Dis-moi pourquoi ? Qu’est ce qu’on fait là ?
Pourquoi je ne devrais pas m’ouvrir les veines, me laisser crever là ?
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2. |
Des hommes
02:11
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Parfois, j’aimerais mieux t’y voir
Les sentiments les relations me semblent illusoires
Pourtant, j’ai cru essayer
Un alien au creux de tes reins jouit de ton déclin
Nous ne sommes que des hommes
Nous ne sommes que des hommes
Des êtres aussi puissants que bêtes, impertinents et insolents
Nous ne sommes que des hommes
Bien pires que des animaux
Incapables de protéger, de réfléchir et sauvegarder
Pour un qui fera l’effort
Une horde d’écervelés viendra tout gâcher
J’aspire à un jour meilleur
Mais ton reflet dans la merde parait peu certain
Nous ne sommes que des hommes
Nous ne sommes que des hommes
Des êtres aussi puissants que bêtes, impertinents et insolents
Nous ne sommes que des hommes
Bien pires que des animaux
Incapables de protéger, de réfléchir et sauvegarder
Nous ne sommes que des hommes
Nous ne sommes que des hommes
Des animaux
Nous ne sommes que des hommes
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3. |
avec ou sans toi
03:30
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Ça y est cette fois
Cette dernière fois
Avant d’en finir avec toi
C’est terminé
Casse toi, saleté
Jusqu’à la corde tu m’as usé
A force de résister je m’épuise
Pour m’arracher à ton emprise
Je sais très bien que tu reviendras
Que tu me détruiras
Encore une fois
Tellement seul
Je suis captif
Tellement triste
Tellement sinistre
Je te déteste
Tu gâches ma vie
Mais te quitter
M’est impossible
Je pense à toi
J’ai besoin de toi
Toi, le ravage
De toute mon âme
La bataille est perdue d’avance
Je lutte et je m’épuise
Pour m’arracher à ton emprise
Je sais très bien que tu reviendras
Que tu me détruiras
Une dernière fois
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4. |
déconnecté
04:04
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Comme un dimanche après midi
Comme un soir d’automne sous la pluie
Un jour de plus, le réveil sonne
La gueule de bois, le regard morne
Odeur de tabac froid, envie de vomir
Flashback et esquisse d’un sourire
Angoisse de la journée à venir
Café, aigreur, peur de vieillir
Désabusé, un peu blasé
Dans cette routine mécanisée
Faire semblant d’être concerné
Ne pas avoir l’air consterné
Conversations, informations
Images de manifestations
Violence et revendications
Ne pas sortir d’hibernation
Distance et manque d’implication
Ne pas sortir de la maison
Rester à l’écart de ce monde
De cette société moribonde
Un peu blasé, désabusé
Insensible aux actualités
Ne pas se sentir concerné
Rester chez soi, déconnecté
Puisqu’on ne pourra rien changer
A quoi bon réagir ? À quoi bon résister ?
Se résigner et accepter
Qu’on ne gagnera rien, que tout est déjà joué
Cynisme et second degré
Sarcasme et négativité
Conscience de ne rien apporter
Devenir soi-même un cliché
Rester chez soi, déconnecté
Faux airs de supériorité
Mépris pour toute cette société
Absence de toute volonté
Désabusé, un peu blasé
Amour propre mort et enterré
Vouloir se sentir concerné
Ne plus être déconnecté
Retrouver une identité
Ne plus se sentir détaché
Mais comment faire pour s’impliquer ?
En dehors des réalités
Trouver un peu d’implication
Sortir enfin de la maison
Reconnecter avec ce monde
Cesser enfin de se morfondre
Faire l’effort au moins d’essayer
Relever la tête s’intéresser
Se sentir vraiment concerné
Faire les choses au premier degré
Même si on ne pourra rien changer
Et même si c’est perdu d’avance, on aura au moins essayé
Même si il n’y a rien à gagner
Puisque on n’a rien à perdre
Pourquoi pas tenter d’exister ?
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5. |
seaworld suxxx
02:14
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Je n’ai pas la prétention
D’apporter de solution
M’ai j’en peux plus de fermer ma gueule
Tu penses rentabilité
Je ne vois qu’horreur et cruauté
Ton attitude me fait gerber
Je me demande comment tu fais
Pour te regarder dans un miroir
Je me demande comment tu fais
Pour assumer le poids de nos regards
Tu profites de la souffrance
Et jouis de notre ignorance
Mais j’en peux plus de fermer ma gueule
J’aimerais te voir enfermé
Mais je peux seulement boycotter
Ce qui devrait être condamné
Je me demande comment tu fais
Pour te regarder dans un miroir
Je me demande comment tu fais
Pour assumer le poids de nos regards
Je me demande comment tu fais
Pour te regarder dans un miroir
Je me demande comment tu fais
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6. |
narcisse
02:23
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Je n’ai que faire de ta morale
De ton comportement banal
Ta situation m’apparait détestable
Je ne serais pas fier
De favoriser mes arrières
Ta situation m’apparait
Regrettable histoire
De souffrance, de pouvoir
Regrettable vision
D’une nation de narcisses
Je me sens seul, je me sens sale
J’arrive pas à trouver ma place
Dans cette histoire sans fin, sans lien
De parenté ou d’amitié
D’amour, de solidarité
J’arrive pas à trouver ma place
Avec toi
Je me sens seul, je me sens sale
J’arrive pas à trouver ma place
Je me sens seul je me sens sale
J’arrive pas à trouver ma place
Je me sens seul, je me sens sale
Avec toi
Je me sens seul, je me sens sale
Avec toi
Je me sens seul, je me sens sale
J’arrive pas à trouver ma place
Je me sens seul, je me sens sale
Avec toi
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7. |
le dernier acte
02:18
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Je comprends pas vraiment
Ce look adolescent
Mais dans plusieurs années
Je pourrai devenir grand
Je trouve pas ça marrant
Je suis plutôt sérieux
Mais même dans 25 ans
Je veux pas devenir vieux
J’ai beau tout essayer
J’ai arrêté de fumer
Décidé de manger mieux
Me mettre à croire en dieu
Reçu des transfusions
Avec du sang d’ado
Ceci peut expliquer
Mes éruptions d’acné
Je préfère m’isoler
Dans ma stupidité
Plutôt que d’affronter la réalité
Et choisir de vivre chaque instant
Comme si c’était le denier acte
Le dernier acte
Je préfère m’isoler
Dans ma stupidité
Plutôt qu’affronter la réalité
Et choisir de vivre chaque instant
Comme si c’était le denier acte
Puis on m’a proposé
Une solution miracle
Pour rester immortel
Congeler mon ADN
Je suis un Mac Leod
Je ne peux plus mourir
Mais j’avais pas pensé
Que j’allais m’emmerder
Je préfère m’isoler
Dans ma stupidité
Plutôt que d’affronter la réalité
Et choisir de vivre chaque instant
Comme si c’était le denier acte
Le dernier acte
Je préfère m’isoler
Dans ma cupidité
Plutôt qu’affronter la réalité
Et choisir de vivre chaque instant
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8. |
le mal est fait
02:53
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Assise sur une chaise, un whisky sur la table
Elle se sent si triste, elle se sent coupable
Il vient de la quitter pour un modèle moins périmé
Au moins avec elle, il pourra s’amuser
Tant pis pour les gosses et pour les belles années
Elle se demande pourquoi elle n’a rien vu arriver
Elle se ressert un verre et un antidépresseur
Si elle s’anesthésie, elle aura moins mal au cœur
La dépression s’installe, le mal être grandit
Les prises de pilules et d’alcool se multiplient
Plus rien pour l’arrêter dans sa descente aux enfers
Elle cherchera le remède au fond du dernier verre
Et tout ce que t’as fait, tout ce que tu m’as dit
Ça résonne dans ma tête depuis le jour où t’es partie
La fin de tout espoir, de tes désillusions
Un dernier coup à encaisser, une dernière déception
Et si je croyais en dieu, je pourrais en vouloir à quelqu’un
Lui cracher toute ma rage, lui dire que t’étais quelqu’un de bien
Ils se consolent tous en se disant qu’elle est mieux où elle est
Mais ça ne changera rien. Le mal est fait
Allongée, exténuée, sur son lit d’hôpital
Le cancer est entré dans une dernière phase terminale
Elle regarde la télé en mesurant la gravité
Elle ne rentrera pas chez elle , c’est bientôt terminé
Ça fait déjà longtemps que ça fille ne lui parle plus
La voilà qui pleure quand elle se rend compte que c’est foutu
Les remords, les regrets, la dévorerons jusqu’à la fin
Quand vient le dernier souffle elle est morte de chagrin
Et tout ce que t’as fait, tout ce que tu m’as dit
Ça résonne dans ma tête depuis le jour où t’es partie
La fin de tout espoir, de tes désillusions
Un dernier coup à encaisser, une dernière déception
Et si je croyais en dieu, je pourrais en vouloir à quelqu’un
Lui cracher toute ma rage, lui dire que t’étais quelqu’un de bien
Ils se consolent tous en se disant qu’elle est mieux où elle est
Mais ça ne changera rien. Le mal est fait
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9. |
sans autres questions
03:48
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Je me fous bien de ta carrière
De ton égoïsme légendaire
Un brin moqueur, mais sans rien faire
Je préfère me taire que te plaire
Passer des heures à t’écouter
Sans jamais t’entendre demander
Alors face à la déception
Ta peau terne sans contrefaçon
Tes beaux sourires et tes actions
Je m’isole sans autres questions
Je m’isole sans autres questions
Je reste seul sans réaction
Impénétrable et sans un son
Je m’enferme sans appréhension
Alors face à la déception
Ta peau terne sans contrefaçon
Tes beaux sourires et tes actions
Je m’isole sans autres questions
Alors face à la soumission
De tes rêves sans contrefaçon
Ton ambition et tes actions
Je m’isole sans autres questions
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10. |
human madness
02:33
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Assis à ce bar pour la énième fois
Je rêve encore et me demande pourquoi
Serait-il possible de penser autrement ?
Et intelligent de vivre différemment ?
Et si on pensait un peu à demain ?
Et si on pensait un peu à quelqu’un d’autre que soi
A quelqu’un d’autre que toi ?
Et plus j’y pense et plus j’ai peur
Plus j’espère et plus je pleure
Car à la fin, à la fin je ne crois plus en rien
J’aimerais y croire, j’aimerais te voir
Ouvrir les yeux
Putain ouvrir les yeux
Car à la fin,
À la fin je ne crois plus en rien
Assis sur une chaise, la folie humaine
Avec ses grands airs ne me laisse aucune chance
Dis-moi pourquoi
Notre idiotie ne s’arrête-t-elle pas là ?
Et plus j’y pense et plus j’ai peur
Plus j’espère et plus je pleure
Car à la fin, à la fin je ne crois plus en rien
J’aimerais y croire, j’aimerais te voir
Ouvrir les yeux
Putain ouvrir les yeux
Car à la fin,
À la fin je ne crois plus en rien
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11. |
ferme ta gueule
03:10
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Tu parles de football comme si c’était toi qui jouais
Alors que tu pratiques principalement ton canapé
Tu parles de voitures, de motos mais tu te déplace à pied
On t’a retiré ton permis parce que t’étais bourré
Tu parles de politique, enfin, surtout des immigrés
Ta principale conviction c’est que toi, t’es français
Mais faudrait surtout pas remettre en cause ta virilité,
Toi t’es un vrai bonhomme, ouais toi « t’es pas un pédé »
Et puis tu parles toute la journée
J’essaie de ne pas t’écouter
Tes phrases toutes faites et tes clichés
Ton avis sur la société
Non je ne veux pas m’énerver
Contre ton imbécilité
Ni débattre sur le bien fondé
De tes idéaux mal placés
FERME TA GUEULE !
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12. |
sabordage
03:27
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|||
La semaine va se terminer
Ce soir, c’est prévu, grosse soirée
T’as mis la voiture de coté
Tu comptes bien finir dépouillé
Alors on enchaine les bars
Le seul objectif c’est de boire
Au départ, pas grand-chose à dire
Il va falloir approfondir
Et puis au bout d’un certain temps
Tout devient plus intéressant
Tu te mets à rie et à parler
Mais ça risque de ne pas durer
On sait déjà que ça finit mal
Mais c’est toujours moins pire qu’une balle
Tu oublies, tu t’anesthésie
Peu à peu tu te détruis
A grands coups d’alcool et de fumée
Tu fais tout pour te saborder
Le verre de trop, c’était avant
Trop tard, tu parles tout le temps
Témoin de ta propre tragédie
Tu regrettes aussitôt ce que tu dis
Te viennent les mauvaises idées
Tu sais que tu vas les regretter
Toi, au fond, t’as rien décidé
C’est juste l’idée d’un mec bourré
C’est déjà en train de finir mal
Mais c’est toujours moins pire qu’une balle
Tu oublies, tu t’anesthésie
Peu à peu tu te détruis
A grands coups d’alcool et de fumée
Tu fais tout pour te saborder
Tu oublies, tu t’anesthésie
Peu à peu tu te détruis
A grands coups d’alcool et de fumée
Tu fais tout pour te saborder
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